gĕmō, ŭī, ĭtum, ĕre, intr. et tr. I intr.,

¶ 1 gémir, se plaindre : Cic. Att. 2, 21, 2 ; Planc. 101 ; desiderio alicujus Cic. Pis. 25, gémir du regret de qqn ||
[poét.] turtur gemit ab ulmo Virg. B. 1, 58, la tourterelle gémit au sommet de l'orme

¶ 2 gémir, craquer, faire entendre un bruit semblable à un gémissement : gemuit sub pondere cymba Virg. En. 6, 413, l'esquif gémit sous le poids, cf. Hor. O. 1, 14, 6 ; Plin. Min. Ep. 9, 26, 4 ; gemuit parvo mota fenestra sono Ov. P. 3, 3, 10, la fenêtre remuée fit entendre un faible gémissement. II tr., gémir sur, déplorer : suum malum Cic. Sen. 12, gémir sur son malheur ; hic status una voce gemitur Cic. Att. 2, 18, 1, cette situation provoque des gémissements unanimes ; multa gemens ignominiam Virg. G. 3, 226, pleurant beaucoup son déshonneur ||
[avec prop. inf.] déplorer que : Cic. Phil. 13, 23 ; Hor. Ep. 1, 15, 7 ; 1, 20, 4 ; Ov. M. 3, 94.