flōrĕō, ŭī, ēre, intr. (flos),
¶ 1 fleurir, être en fleur [pr. et fig.] : hæc arbor ter floret
Cic. Div. 1, 16,
cet arbre fleurit trois fois ; terra floret
Cic. Nat. 2, 19,
la terre se couvre de fleurs ||
florent modo nata (verba)Hor. P. 62, (les mots) nés récemment sont en pleine fleur ; Græcia tunc florebat
Cic. Læl. 13,
la Grèce était alors florissante ; in aliqua re florere
Cic. Or. 20 ;
Cæl. 59 ;
Fam. 1, 9, 2 ;
Nep. Epam. 5, 3,
briller dans qqch. ; in Græcia musici floruerunt
Cic. Tusc. 1, 4,
en Grèce les musiciens eurent un grand éclat ||
[avec abl.] : ætate et virium roboreLiv. 29, 1, 2,
être dans sa fleur sous le rapport de l'âge et de la vigueur physique ; acumine ingenii
Cic. Ac. 2, 16,
briller par la pénétration de son esprit ; nobilitate discipulorum
Cic. de Or. 3, 141,
briller par l'illustration de ses disciples ; in urbe gratia, auctoritate, gloria
Cic. Fam. 4, 13, 2,
être distingué dans la ville par son crédit, son prestige, sa gloire
¶ 2 [fig.]
a) [avec abl.] être fleuri de, garni de : mare velis florere videres Cat. d.
Char. 185,
on eût pu voir la mer toute fleurie de voiles ;
b) avoir des couleurs brillantes : tibi pampineo gravidus autumno floret ager
Virg. G. 2, 6,
en ton honneur, la terre se diapre sous le pampre automnal qui la couvre ;
c) [en parl. du vin qui travaille (fermente) en tonneau] :
Col. Rust. 12, 30, 1 ;
Ov. F. 5, 270.
↣ part. fut. floriturus Pomp. Porphyr. Hor. O. 2, 20, 6.
florent modo nata (verba)
[avec abl.] : ætate et virium robore