făvĕō, fāvī, fautum, ēre, intr.,
¶ 1 être favorable, favoriser, s'intéresser à : alicui Cic. , Cæs. , etc., favoriser qqn ; dignitati ac gloriæ alicujus
Cic. Fam. 12, 7, 1,
s'intéresser à la dignité, à la gloire de qqn ; Gallicis rebus
Cæs. G. 6, 7, 7,
favoriser le parti gaulois ; sententiæ
Cic. Tusc. 1, 55,
accueillir une opinion avec faveur ; [av. acc. de relation] quod favisse me tibi fateor
Cic. Phil. 2, 21,
acte pour lequel je t'ai applaudi, je le reconnais ||
[abst] favet, oditCic. Br. 188,
il montre de la sympathie, de l'aversion ; [pass. impers.] favetur alicui, alicui rei
Cic. Off. 2, 45 ;
de Or. 2, 207,
on a de la faveur pour qqn, pour qqch. ||
[avec inf. ou prop. inf.] désirer que :Enn. Ann. 419 ;
*Ov. H. 6, 100
||
[sujet chose personnifiée] :Cic. Planc. 20 ;
Virg. G. 2, 228, etc. ;
ventis faventibus
Ov. M. 15, 49,
les vents étant favorables
¶ 2 [t. relig.] linguis 26556 lingua26556 favere,} s'intéresser à qqch. par sa langue = marquer son intérêt en retenant sa langue = se taire, garder le silence : favete linguis
Cic. Div. 2, 83,
gardez le silence, cf. Div. 1, 102 ;
de même ore favete
Virg. En. 5, 71 ;
linguis animisque favete
Ov. F. 1, 71,
gardez-vous de toute parole ou pensée de mauvais augure
¶ 3 marquer son approbation par des cris, des applaudissements, applaudir (alicui, alicui rei) :
Liv. 1, 25, 9 ;
42, 63, 2 ;
Plin. Min. Ep. 9, 6, 2 ; etc.
[abst] favet, odit
[avec inf. ou prop. inf.] désirer que :
[sujet chose personnifiée] :