fastīdĭō, īvī, ou ĭī, ītum, īre (fastidium),

¶ 1

a) intr., avoir du dégoût, de la répugnance, être dégoûté : Pl. St. 716 ; Hor. Epo. 5, 78 ||


b) tr., fastidis omnia Hor. S. 1, 2, 115, tout te dégoûte ; fastidiendum odorem habere Plin. 25, 79, avoir une odeur repoussante

¶ 2 [fig.] avoir de l'éloignement, de l'aversion, de la répugnance pour, mépriser :

a) intr., fastidit Pl. Curc. 633, il prend des airs dédaigneux ; in recte factis fastidiunt Cic. Mil. 42, les belles actions leur inspirent du dédain ; fastidit mei Pl. Aul. 245, il fait fi de moi, cf. Lucil. Sat. 293 ; 654 ;

b) tr., Cic. Pis. 68 ; si te hic fastidit Virg. B. 2, 73, si celui-ci te dédaigne ; preces Liv. 34, 5, 13, repousser avec dédain les prières de qqn ; fastiditus Tac. Ann. 13, 1, dédaigné ; [avec inf.] ne fastidieris nos accipere Liv. 10, 8, 7, ne dédaigne pas de nous admettre ; [avec prop. inf.] Liv. 2, 41, 4 ; 6, 41, 2. ↣ fastiditus dépon. = qui méprise : Petr. 48, 4.