fās, n., indécl.,
¶ 1 expression de la volonté divine, loi religieuse, droit divin : jus ac fas omne delere
Cic. Att. 1, 16, 6,
détruire toute loi humaine et divine ||
[personnifié] :Liv. 1, 32, 6 ;
8, 5, 8 ; fas omne mundi
Sen. Herc. fur. 658,
toutes les puissances divines du ciel
¶ 2 [en gén.] ce qui est permis par les lois divines et par les lois naturelles, le juste, le légitime, le licite : fas versum atque nefas
Virg. G. 1, 505,
le juste et l'injuste confondus ; quod aut per naturam fas est aut per leges licet
Cic. Mil. 43,
ce qui est juste selon la nature ou licite selon les lois ; fas gentium
Tac. Ann. 1, 42,
le droit des gens ; patriæ
Tac. Ann. 2, 10,
les droits sacrés de la patrie ||
si hoc fas est dictuCic. Tusc. 5, 38,
si l'on peut oser cette expression [sans sacrilège] ; non est fas Germanos superare
Cæs. G. 1, 50, 5,
les dieux ne permettent pas la victoire des Germains ; hospitem violare fas non putant
Cæs. G. 6, 23, 9,
ils estiment sacrilège de faire violence à un hôte ; quid non adeptus est, quod homini fas esset optare ?
Cic. Læl. 11,
n'a-t-il pas obtenu tout ce que les dieux permettent à l'homme de souhaiter ?
¶ 3 [en part.] jour faste :
Varro L. 6, 31.
[personnifié] :
si hoc fas est dictu