fāma, æ, f. (φήμη),

¶ 1 bruit colporté, voix publique ; [joint à nuntius, nouvelle apportée par messager] : Cæs. G. 6, 30, 2 ; 7, 8, 4 ; C. 3, 80, 7 ; ad Labienum incredibili celeritate de victoria Cæsaris fama perfertur Cæs. G. 5, 53, 1, le bruit de la victoire de César parvient à Labiénus avec une incroyable promptitude ; at fuit fama Cic. Cæl. 38, mais il y a eu des bruits : fama nuntiat, fert avec prop. inf. Cic. Fam. 12, 4, 2 ; Rep. 2, 25, la voix publique annonce, le bruit court que ||
tradition : duplex fama, quod ad Pleminium adtinet Liv. 29, 21, 1, il y a deux versions en ce qui concerne Pléminius ; accipere fama et auditione Cic. Nat. 2, 95, apprendre par tradition et par ouï-dire ; concedere famæ hominum Cic. Rep. 2, 4, faire une concession à la tradition

¶ 2 opinion publique, jugement de la foule : contra opinionem militum famamque omnium Cæs. C. 1, 82, 2, contre l'attente des soldats et l'opinion de tous, cf. C. 3, 55, 2 ; dare aliquid famæ Hor. S. 2, 2, 94, faire des concessions à l'opinion publique, cf. Sen. Clem. 1, 15, 5 ; Tac. Ann. 1, 7 ; [en part.] mauvais propos de la foule, médisance, cf. Sall. C. 3, 5 ; Plin. Min. Pan. 28, 1 ||
renommée, réputation : popularis Cic. Tusc. 3, 4, la renommée populaire ; bona fama (εὐδοξία) Cic. Fin. 3, 57, la bonne renommée, cf. Cic. Sest. 139 ; Att. 7, 26, 1 ; dubia Liv. 29, 14, 12, renommée suspecte ; bene loquendi Cic. Br. 259, réputation de parler correctement.