exănĭmō, āvī, ātum, āre (ex, anima), tr., ôter le souffle :
¶ 1
a) [au pass.] être essoufflé, épuisé :
Cæs. G. 2, 23, 1 ;
3, 19, 1 ; C. 3, 92, 3 ;
b) [fig.] couper la respiration, suffoquer : oratio hæc me exanimavit metu
Ter. Andr. 251,
ces paroles m'ont glacée de peur, cf.
Cic. Par. 18 ;
mutus atque exanimatus ac vix vivus
Cic. Verr. 2, 2, 189,
muet, sans souffle et à peine vivant, cf. Cat. 4, 3 ; [en parl. de mots prononcés faiblement] de Or. 3, 41
¶ 2
a) ôter la vie, tuer : telum exanimat indignos
Lucr. 2, 1104,
le trait (de la foudre) ôte la vie à des gens qui ne le méritent pas ; se taxo exanimare
Cæs. G. 6, 31, 5,
se faire mourir en absorbant de l'if, cf. G. 7, 25, 2
||
[pass.] perdre la vie : gravi vulnere exanimari se videbatCic. Fin. 2, 97,
il se voyait mourir d'une grave blessure, cf. Tusc. 5, 77 ;
Cæs. G. 6, 16, 4 ;
b) [fig.] Tulliæ meæ morbus me exanimat
Cic. Att. 11, 6, 4,
la maladie de ma chère Tullia me tue (m'arrache l'âme), cf. Mil. 93 ;
Hor. O. 2, 17, 1
¶ 3 ôter le vent, désenfler, dégonfler :
Virg. Ætna 560.
[pass.] perdre la vie : gravi vulnere exanimari se videbat