dormĭō, īvī et ĭī, ītum, īre, intr.,

¶ 1 dormir : non omnibus dormio Cic. Fam. 7, 24, 1, je ne dors pas pour tout le monde [je sais voir quand je veux] ; ire dormitum Pl. Aul. 301, aller se coucher ||
[poét. au passif pers.] : tota mihi dormitur hiems Mart. 13, 59, 1, je dors tout l'hiver : nox est perpetua dormienda Catul. 5, 6, c'est une nuit éternelle qu'il faut dormir ||
[pass. imp.] dormitur Juv. 6, 269, on dort

¶ 2 [fig. = ne rien faire] : dormientibus beneficia deferuntur Cic. Verr. 2, 5, 180, les faveurs viennent les chercher pendant qu'ils dorment ; eas excita, si dormiunt Cic. Tusc. 3, 36, réveille-les [les vertus], si elles dorment. ↣ fut. arch. dormibo Pl. Trin. 726 ; Cato Agr. 5, 5.