distō, āre (dis, sto), intr.,
¶ 1 être éloigné : distant multum inter se sidera
Cic. Tusc. 5, 69,
les astres sont bien éloignés les uns des autres ; terræ ab hujus terræ continuatione distantes
Cic. Nat. 2, 164,
terres éloignées de notre continent ; sol ex æquo meta distabat utraque
Ov. M. 3, 145,
le soleil était à égale distance des deux bouts de sa carrière, cf. F. 4, 362 ;
Hor. Ep. 1, 7, 48 ;
quantum distet ab Inacho Codrus, narras
Hor. O. 3, 19, 2,
tu nous exposes combien de temps s'est écoulé entre Inachus et Codrus ; haud multum distanti tempore
Tac. Ann. 3, 24,
quelque temps après ||
tam distantibus in locisCic. Phil. 2, 67,
dans des lieux si éloignés, si divers
¶ 2 être différent : a cultu bestiarum
Cic. Off. 2, 15,
différer de la vie des bêtes, cf. Or. 34 ; [av. dat., poét.] scurræ distabit amicus
Hor. Ep. 1, 18, 4,
un ami différera d'un flatteur, cf. 1, 7, 23 ;
2, 1, 72 ; O. 4, 9, 29 ;
Quint. 5, 10, 7
||
[impers.] il y a une différence : distat sumasne pudenter an rapiasHor. Ep. 1, 17, 44,
il y a de la différence entre prendre modestement et arracher avec violence, cf. 2, 2, 195 ;
S. 2, 3, 210 ;
Sen. Ep. 124, 9 ;
Quint. 5, 10, 26.
↣ pf. distiti
Ennod. Carm. 1, 21, 17 ;
Boet. Mus. 5, 7.
tam distantibus in locis
[impers.] il y a une différence : distat sumasne pudenter an rapias