dēscīscō, scīvī ou scĭī, scītum, ĕre, intr., se détacher de, se séparer de qqn ou du parti de qqn : a populo Romano Cic. Phil. 11, 21, se détacher du peuple romain ; ad aliquem Liv. 31, 7, 12, passer après défection au parti de qqn ; Præneste ab Latinis ad Romanos descivit Liv. 2, 19, 2, Préneste passa du parti des Latins à celui des Romains ; cum Fidenæ aperte descissent Liv. 1, 27, 4, comme Fidènes avait ouvertement fait défection, cf. Nep. Timoth. 3, 1 ; Ham. 2, 2 ||
[fig.] s'écarter de, renoncer à, se départir de : a veritate Cic. Ac. 2, 46, s'écarter de la vérité ; a se desciscere Cic. Att. 2, 4, 2, se démentir ; ab excitata fortuna ad inclinatam Cic. Fam. 2, 16, 1, abandonner une fortune qui s'élève pour une fortune qui décline ; vitis gracili arvo non desciscit Col. Rust. 3, 2, 13, la vigne ne dégénère pas dans un sol léger.