cōnfessus, a, um, part. de confiteor,
¶ 1 qui avoue [sa faute, sa culpabilité] : de confessis sicuti de manufestis supplicium sumere
Sall. C. 52, 36,
châtier ceux qui ont avoué comme s'ils avaient été pris en flagrant délit ; a nobis ut a confessis res repetuntur
Liv. 21, 18, 5,
on nous demande satisfaction comme à des gens qui ont avoué
¶ 2 [sens passif] avoué : æs confessum xii Tab. d.
Gell. 15, 13, 11 ;
20, 1, 45,
dette reconnue ; ut omnes intellegant quam improbam, quam manifestam, quam confessam rem pecunia redimere conentur
Cic. Verr. 2, 3, 130,
pour faire comprendre à tous quel crime infâme, manifeste, avoué, on veut racheter à prix d'argent ||
n. pris substt : in confessum venirePlin. Min. Ep. 10, 81, 7,
venir [à l'état de chose manifeste] à la connaissance de tous ; in confesso esse
Sen. Ben. 3, 11, 2,
être incontesté (5, 17, 5 ;
Nat. 2, 21, 1, etc.) ;
dum modo in confesso sit eminentiorem illorum temporum eloquentiam fuisse
Tac. D. 25,
pourvu qu'on reconnaisse que l'éloquence d'autrefois était supérieure ; ex confesso
Sen. Ep. 76, 12, etc.,
manifestement, incontestablement ||
pl. n. confessa, choses évidentes, incontestables :Sen. Nat. 2, 21, 1 ;
Plin. 2, 55 ;
30, 97, etc.;
Quint. 5, 10, 95 ;
5, 14, 14, etc.
n. pris substt : in confessum venire
pl. n. confessa, choses évidentes, incontestables :