comprĭmō, pressī, pressum, ĕre (cum et premo), tr.,

¶ 1 comprimer, serrer, presser : digitos comprimere et pugnum facere Cic. Ac. 2, 145, serrer les doigts et faire le poing ; compressa in pugnum manus Quint. 2, 20, 7, main serrée pour faire le poing ; compressis labris Hor. S. 1, 4, 138, ayant les lèvres fermées ; compressis ordinibus Liv. 8, 8, 12, serrant les rangs ; compressis, quod aiunt, manibus Liv. 7, 13, 7, ayant, comme on dit, les bras croisés ||
animam compressi Ter. Phorm. 868, j'ai retenu mon souffle ; tibi istas posthac comprimito manus Ter. Haut. 590, une autre fois retiens tes mains ||
[médec.] resserrer [le ventre, etc.] : Cels. Med. 1, 10 ; 6, 18, etc. ||
mulierem Pl. Aul. 30 ; Ter. Phorm. 1018, etc., déshonorer une femme

¶ 2 [fig.] tenir enfermé : frumentum Cic. Att. 5, 21, 8 (Domo 14 ) ; annonam Liv. 38, 35, 5, accaparer le blé ||
tenir caché : orationem Cic. Att. 3, 12, 2, tenir caché un discours ; famam captæ Carthaginis compresserunt Liv. 26, 41, 11, ils étouffèrent la nouvelle de la prise de Carthage

¶ 3 arrêter : gressum Virg. En. 6, 388, arrêter sa marche ; plausum Cic. Dej. 34, arrêter les applaudissements ; ejus adventus Pompeianos compressit Cæs. C. 3, 65, 2, son arrivée arrêta les Pompéiens ; vix comprimor quin involem... Pl. Most. 203, c'est à peine si je me retiens de me jeter sur... ||
comprimer, arrêter : conatum atque audaciam alicujus Cic. Phil. 10, 11, arrêter les entreprises et l'audace de qqn ; animi conscientiam Cic. Fin. 2, 54, étouffer (faire taire) sa conscience ; hæc cogitatio animum comprimit Cic. Tusc. 2, 53, cette pensée comprime (apaise) les mouvements de l'âme.