compĕtō, petīvī et petĭī, petītum, ĕre (cum, peto) : I intr.,

¶ 1 se rencontrer au même point : ubi viæ competunt Varro L. 6, 25, au point de rencontre des deux chemins ||
[fig.] coïncider : initium finemque miraculi cum Othonis exitu competisse Tac. H. 2, 50, [on dit] que le début et la fin du prodige coïncidèrent avec la mort d'Othon ; æstati, autumno competere Suet. Cæs. 40, coïncider avec l'été, avec l'automne ; in aliquem diem Plin. 16, 191, tomber un certain jour ||
[impers.] si ita competit ut subj. Sen. Ep. 75, 6, si cela coïncide que, s'il se rencontre que

¶ 2 répondre à, s'accorder avec : tanto Othonis animo nequaquam corpus competiit Suet. Oth. 12, Othon eut un physique qui ne répondait pas du tout à sa grande âme ; si competeret ætas Suet. Aug. 31, si l'âge s'accordait ||
être propre à, être en état convenable pour : ut vix ad arma capienda competeret animus Liv. 22, 5, 3, au point qu'ils avaient à peine le courage suffisant pour prendre les armes ; neque animo neque auribus aut lingua competere Sall. H. 1, 136 M, n'être pas en pleine possession ni de son esprit ni de l'ouïe ou de la parole (Tac. H. 3, 73) ||
convenir à, appartenir à : actionem competere in equitem Romanum negat Quint. 3, 6, 11, il soutient que cette action judiciaire n'est pas applicable à un chevalier romain. II tr. [rare], chercher à atteindre ensemble, rechercher concurremment : Just. 13, 2, 1 ; Ps. Aur. Vict. Vir. 59, 2. ↣ inf. pf. syncopé competisse Tac. H. 2, 50.