commŏnĕō, ŭī, ĭtum, ēre, tr.,
¶ 1 faire souvenir : ut hic modo me commonuit Pisonis anulus
Cic. Verr. 2, 4, 57,
c'est ainsi que l'anneau de Pison vient ici de rappeler mes souvenirs ; re ipsa modo commonitus sum
Pl. Trin. 1050,
c'est la réalité qui vient de m'y faire penser ||
aliquem alicujus rei, faire souvenir qqn de qqch. :Pl. Rud. 743 ;
Her. 4, 44 ;
Quint. 1, 5, 7
||
quod vos lex commonetCic. Verr. 2, 3, 40,
ce que la loi vous rappelle ||
aliquem de aliqua reCic. Verr. 2, 5, 109,
rappeler qqn au souvenir de qqch., cf. 1, 154
||
[avec prop. inf.] faire souvenir que :Cic. Verr. 1, 1, 52
||
[avec interr. ind.] Mur. 50
¶ 2 avertir : non exprobrandi causa, sed commonendi gratia dicere aliquid
Cic. Amer. 46,
dire qqch. non pas en vue d'un reproche, mais à titre d'avis ; de periculo aliquem commonere
Cic. Part. 96,
avertir qqn d'un danger ; de his te, si qui me forte locus admonuerit, commonebo
Cic. de Or. 3, 47,
là-dessus, si qq. occasion m'y fait penser, je te donnerai des conseils ||
[avec prop. inf.] Verr. 2, 4, 141, avertir que ||
[avec ut] avertir de, conseiller de :Ter. Andr. 280 ;
Quint. 4, 1, 78.
↣ inf. passif commonerier
Pl. Ps. 150.
aliquem alicujus rei, faire souvenir qqn de qqch. :
quod vos lex commonet
aliquem de aliqua re
[avec prop. inf.] faire souvenir que :
[avec interr. ind.] Mur. 50
[avec prop. inf.] Verr. 2, 4, 141, avertir que ||
[avec ut] avertir de, conseiller de :