commĕātŭs, ūs, m. (commeo),

¶ 1 passage (par où on peut aller et venir) : Pl. Mil. 142 ; 468 ; St. 452

¶ 2 permission d'aller et de venir ; [d'où] congé militaire, permission : commeatus totius æstatis Cic. Verr. 2, 5, 62, congé de tout l'été ; commeatum sumere Liv. 3, 46, 10 ; dare Liv. 3, 46, 9, prendre, donner un congé ; in commeatu esse Liv. 33, 29, 4, être en congé ; commeatu abfuturus Suet. Tib. 72, sur le point de partir en congé ; in commeatu Syracusis remanere Cic. Verr. 2, 5, 111, rester à Syracuse en congé ||
[fig.] : (servitus) hæc est... sine intervallo, sine commeatu Sen. Nat. 3, pr., 16, cette servitude pèse sur nous sans trêve ni relâche

¶ 3 convoi : duobus commeatibus exercitum reportare Cæs. G. 5, 23, 2, ramener l'armée en deux convois ; prioris commeatus milites Cæs. G. 5, 23, 4, les soldats du premier convoi

¶ 4 approvisionnement, vivres : commeatu nostros prohibere Cæs. G. 2, 9, empêcher les nôtres de se ravitailler ; commeatum petere Cæs. G. 3, 2, 3 ; supportare Cæs. G. 1, 48, 2 ; portare Cæs. G. 2, 5, 5 ; subvehere Liv. 28, 4, 7, chercher, transporter les approvisionnements ||
approvisionnements en dehors du blé : copia frumenti et reliqui commeatus Cæs. G. 7, 32, 1, l'abondance du blé et des autres approvisionnements, cf. 1, 39, 1 ; 3, 6, 4, etc. ||
[plais.] in commeatum argentarium proficisci Pl. Ps. 424, partir pour se ravitailler d'argent.