claustra, ōrum, n. (claudo),
¶ 1 fermeture
a) d'une porte, verrous : claustra revellere
Cic. Verr. 2, 4, 52,
briser les verrous (claustra portarum
Liv. 5, 21, 10) ; [fig.] sub signo claustrisque rei publicæ positum vectigal
Cic. Agr. 1, 21,
revenu placé sous le sceau, sous les verrous de l'État ;
b) fermeture d'un port : chaîne
(Curt. 4, 5, 19) ; obstruction de l'entrée
(Liv. 37, 14, 6 ;
37, 15, 1)
¶ 2 barrière, clôture : tui versus invito te claustra sua refregerunt
Plin. Min. Ep. 2, 10, 3,
tes vers ont malgré toi rompu les barrières où tu les retenais ; claustra montium
Tac. H. 3, 2,
la barrière formée par les montagnes ; claustra loci
Cic. Verr. 2, 5, 85,
la barrière de ce lieu, cette barrière naturelle ; Corinthus erat posita in faucibus Græciæ sic ut terra claustra locorum teneret
Cic. Agr. 2, 87,
Corinthe était située à l'entrée même de la Grèce, en sorte que par terre elle tenait la barrière fermant la région (elle tenait la clef du pays) ; apparebat claustra Ægypti teneri
Liv. 45, 11, 5,
manifestement il avait en mains la clef de l'Égypte, cf. 44, 7, 9 ;
9, 32, 1 ;
Tac. H. 2, 82
||
[fig.] claustra nobilitatis refringereCic. Mur. 17,
briser les barrières opposées par la noblesse [pour fermer l'accès au consulat] ||
contrahere claustraTac. Ann. 4, 49,
resserrer la ligne d'investissement [d'une ville assiégée].
[fig.] claustra nobilitatis refringere
contrahere claustra