călumnĭor, ātus sum, ārī (calumnia), tr.,

¶ 1 intenter de fausses accusations devant les tribunaux : Cic. Amer. 55 ; Verr. 2, 3, 38 ; etc. ||
aliquem Ps. Quint. Decl. min. 269, 9 ; 269, 10 ; Ulp. Dig. 47, 2, 27, etc., intenter de fausses actions judiciaires contre qqn

¶ 2 [en gén.] accuser faussement, élever des chicanes, se livrer à des manœuvres, à des intrigues : jacet res in controversiis isto calumniante biennium Cic. Quinct. 67, l'affaire se traîne dans les débats pendant deux ans grâce aux chicanes de cet individu ; calumniabar ipse Cic. Fam. 9, 2, 3, je soulevais moi-même des chicanes sans objet (je me créais des inquiétudes chimériques) ; se calumniari Quint. 10, 3, 10, se chercher des chicanes, se corriger trop sévèrement, cf. 8, proœm., 31 ; quod antea te calumniatus sum Cic. Fam. 9, 7, 1 (M ; ante a te HD), quant aux accusations que j'ai portées faussement contre toi auparavant ; dicta factaque quorumdam calumniari Suet. Aug. 12, incriminer faussement les paroles et les actes de certaines personnes ; non calumniatur verba nec vultus ; quicquid accidit, benigne interpretando levat Sen. Ep. 81, 25, il n'incrimine pas méchamment (avec malveillance) les paroles ou les airs du visage ; tout ce qui arrive, il l'atténue par une interprétation bienveillante ||
[avec prop. inf.] Apul. M. 1, 17 ; [avec quod] Phædr. 1, prol. 5

¶ 3 emploi intr. avec dat., décad. : Ambr. Incarn. 8, 33, etc. ↣ la forme active calumnio, āvi, āre est de la décad.; p. ex. Greg. Tur. Mir. Jul. 53 ||
sens passif, Staber. d. Prisc. Gramm. 8, 18.