callĕō, ŭī, ēre (callum), intr. et tr.
I intr., [au pr.] avoir la peau dure :
Plin. 11, 211
||
avoir des callosités, des durillons :Pl. Pers. 305 ;
Ps. 136, etc.
II [fig.], intr. et tr.,
¶ 1 intr., être endurci :
Sulp. Ruf. d. Cic. Fam. 4, 5, 2 (cf. percallesco) ||
être rompu à, être façonné, être au courant :Pl. Pers. 176,
etc. ; alicujus rei usu callere
Liv. 35, 26, 10,
être rompu à la pratique d'une chose ; fallendo callere
Acc. Tr. 475,
être passé maître en tromperies ; in re rustica
Col. Rust. 3, 17, 3,
être versé dans l'art de la culture ; ad suum quæstum
*Pl. Truc. 932,
être expert en vue de son profit
¶ 2 tr., être expert en qqch., savoir à fond : Pœnorum jura callere
Cic. Balbo 32,
être versé dans la connaissance du droit carthaginois (jus civile
Gell. 16, 10, 3,
du droit civil) ; urbanas rusticasque res pariter callebat
Liv. 39, 40, 5, [Caton] était également rompu à tout ce qui concerne la vie de la ville et de la campagne [droit civil, économie rurale] ; legitimum sonum digitis callemus et aure
Hor. P. 274,
nous savons reconnaître du doigt [en battant la mesure] et de l'oreille un son conforme aux règles ||
[avec inf.] savoir parfaitement :Lucr. 2, 978 ;
Hor. O. 4, 9, 49 ;
Curt. 3, 2, 14
||
[avec prop. inf.]Sisenna Hist. 44 (dans
Non. 258, 8) ;
Apul. M. 1, 3
||
[avec intr. indir.]Ter. Haut. 548 ;
Apul. Plat. 2, 23.
avoir des callosités, des durillons :
être rompu à, être façonné, être au courant :
[avec inf.] savoir parfaitement :
[avec prop. inf.]
[avec intr. indir.]