bŏnum, ī, n. (n. de bonus pris substt, v. bona), [en gén.] bien : summum bonum
Cic. de Or. 1, 222,
le souverain bien ; quia, nisi quod honestum est, nullum est aliud bonum
Cic. Fin. 5, 79,
parce qu'il n'y a pas d'autre bien que l'honnête ; Curtium castigasse ferunt dubitantes, an ullum magis Romanum bonum quam arma virtusque esset
Liv. 7, 6, 3,
Curtius, dit-on, leur reprocha de se demander (dans le doute), s'il n'y avait pas quelque bien plus romain que les armes et le courage (= de n'avoir pas l'assurance que le bien des Romains par excellence, c'était les armes et le courage) ; non tantum bonum non sunt divitiæ, sed malum sunt
Sen. Ep. 87, 29,
non seulement les richesses ne sont pas un bien, mais elles sont un mal ||
bonum est valereCic. Fin. 4, 62,
c'est un bien que la santé ||
utemur bono litterarumCic. Fam. 15, 14, 3,
nous userons de l'avantage qu'offre la correspondance ||
bonum publicum, le bien public, le bien de l'État :Sall. C. 38, 3 ;
J. 25, 3 ;
Liv. 9, 38, 11 ;
28, 41, 1, etc. ||
boni aliquid adtulimus juventutiCic. Br. 123,
j'ai apporté quelques avantages (j'ai rendu qq. service) à la jeunesse ||
hoc vitium huic uni in bonum convertebatCic. Br. 141,
ce défaut pour lui seul devenait un avantage (une qualité) ; in bonum vertere
Cæs. C. 3, 73, 6,
tourner à bien, cf.
Liv. 2, 31, 6 ;
10, 49, 7 ; 42, 20, 4
||
res alicui bono estLiv. 7, 12, 4,
une chose est avantageuse pour qqn ; iis patrem occidi bono fuit
Cic. Amer. 13,
ils ont profité du meurtre du père ; [d'où l'expr. jurid.] cui bono fuit ?
Cic. Mil. 32,
etc., à qui le crime a-t-il profité ?
bonum est valere
utemur bono litterarum
bonum publicum, le bien public, le bien de l'État :
boni aliquid adtulimus juventuti
hoc vitium huic uni in bonum convertebat
res alicui bono est