blandĭor, ītus sum, īrī (blandus), intr.,
¶ 1 flatter, caresser, cajoler [alicui, qqn] :
Cic. Fl. 92 ;
de Or. 1, 90, etc. ; blandiendo ac minando
Liv. 32, 40, 11,
par des flatteries et des menaces ; blandiens patri, ut duceretur in Hispaniam
Liv. 21, 1, 4,
entourant son père de caresses pour être emmené en Espagne ||
blandiri sibi, se flatter, se faire illusion :Plin. Min. Ep. 5, 1, 11 ;
8, 3, 2
¶ 2 flatter, charmer : video, quam suaviter voluptas sensibus nostris blandiatur
Cic. Ac. 2, 139,
je vois comme le plaisir caresse (chatouille) agréablement nos sens ; ignoscere vitiis blandientibus
Tac. Agr. 16,
pardonner aux vices attrayants ; blandiente inertia
Tac. H. 5, 4,
la paresse étant pleine de charmes ; opportuna sua blanditur populus umbra
Ov. M. 10, 555,
un peuplier nous offre à propos la caresse de son ombre ||
avec le subj. : (voluptas) res per Veneris blanditur sæcla propagentLucr. 2, 173, (le plaisir) par l'attrait des œuvres de Vénus amène les mortels à perpétuer la race ||
blanditus, a, um, [au sens de blandus], agréable, charmant :Plin. 9, 35 ;
10, 67.
↣ la forme active blandirem dansApul. Apol. 87, 2
||
part. passif blanditusVerr. d.
Prisc. Gramm. 8, 18.
blandiri sibi, se flatter, se faire illusion :
avec le subj. : (voluptas) res per Veneris blanditur sæcla propagent
blanditus, a, um, [au sens de blandus], agréable, charmant :
↣ la forme active blandirem dans
part. passif blanditus