bĭs (arch. duis de duo, grec δίς), deux fois : bis in die Cic. Tusc. 5, 100, deux fois par jour (bis die Varro R. 2, 4, 17, etc.) ; in una civitate bis improbus fuisti cum et... et Cic. Verr. 2, 5, 59, à l'occasion d'une seule ville tu as agi malhonnêtement deux fois et en... et en... ||
multiplicatif avec les distrib. : bis bina Cic. Nat. 2, 49, deux fois deux ; bis deni (æ, a), deux fois dix ; bis deni dies Varro R. 3, 9, 10, deux fois dix jours ; bis denæ naves Virg. En. 11, 326, deux fois dix navires ; bis quini viri Ov. F. 2, 54, les décemvirs ; sestertium bis milliens Cic. Rab. Post. 21, deux cents millions de sesterces ||
[poét.] avec n. cardinaux : bis mille Lucr. 4, 408, deux mille ; bis centum Virg. En. 8, 518, deux cents ||
bis terve summum litteras accepi Cic. Fam. 2, 1, 1, j'ai reçu des lettres deux ou trois fois au plus, cf. Hor. P. 358 ; stulte bis terque Cic. Q. 3, 8, 6, c'est une double, une triple sottise ||
[prov.] : bis ad eumdem (= bis ad eumdem lapidem offendere Aus. Ep. 7) Cic. Fam. 10, 20, 2, se heurter deux fois à la même pierre, faire deux fois la même faute.