ast,
¶ 1 [conj. de liaison] d'autre part (cf. δέ) :
a) si parentem puer verberit, ast olle plorassit
Fest. 230, s.v. plorare, Lex Servii Tullii,
si un enfant bat son père et que d'autre part le père crie...; si ego hic peribo, ast ille ut dixit non redit...
Pl. Capt. 683,
si moi je meurs ici et que lui ne revienne pas, comme il l'a promis... ;
b) divos et eos qui cælestes semper habiti colunto et ollos..., ast olla, propter quæ datur homini ascensus in cælum...
Cic. Leg. 2, 19,
que l'on honore comme divinités et celles qui ont toujours été regardées comme habitantes du ciel et les autres [que leurs mérites y ont appelées] et aussi ces vertus qui donnent à l'homme l'entrée du ciel...
¶ 2 [= at après une conditionnelle] : Bellona, si hodie nobis victoriam duis, ast ego tibi templum voveo
Liv. 10, 19, 17,
Bellone, si aujourd'hui tu nous donnes la victoire, alors, moi (de mon côté, en retour) je te voue un temple
¶ 3 [conj. adversative = at] mais
[P. Fest. 6] :
Cic. Att. 1, 16, 17, etc.;
Hor. S. 1, 6, 125 ;
1, 8, 6 ;
Virg. En. 1, 46, etc.